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 Love destroys the stronger because it is a fighting against itself ♠ LYN

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Shakespeare L. Stolkin
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Your pain is mine.

Shakespeare L. Stolkin


○ Parchemins : 464
○ Crédit : Hexatic ; psychozee
○ Statut : En couple avec Lyn, mais ouvert à toutes propositions
○ DC : Evan D. Peete

MAGIC ❀ BOX
❀ Particularité: Sorcier & don de phéromone
❀ Âge: 20 ans
❀ Relation:

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MessageSujet: Love destroys the stronger because it is a fighting against itself ♠ LYN   Love destroys the stronger because it is a fighting against itself ♠ LYN EmptyLun 3 Jan - 2:02


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LYN & SHAKESPEARE

Love destroys the stronger because it is a fighting against itself.


« Tu pars déjà ? » Shakespeare se redressa, finissant de reboutonner son pantalon, serein. Ignorant la question de la jeune fille, le garçon continua de se rhabiller sans lui adresser le moindre regard. Maintenant qu'il l'avait eu, elle n'avait plus la moindre importance à ses yeux. Shak' fonctionnait de la sorte, ce qui l'amusait c'était tous les moments ou il courait après une fille. La suite, il s'en fichait royalement car il ne s'attachait pas. Sauf exception... Apparemment non satisfaite de son silence qui, pourtant, voulait tout dire, elle relança : « Stolkin, je te parle ! On a pas cours, reste avec moi. » Le jeune homme se coupa dans son élan, adoptant aussitôt une attitude refermée. Il soupira, contrarié et à la limite de l'énervement. Il enfila sa veste et se retourna vers elle en même temps. Employant une voix froide et ferme, il répondit : « J'ai autre chose à faire. » Se baissant alors pour enfiler ses chaussures, la jeune fille elle, s'entoura des draps et se leva pour venir à sa hauteur. Elle glissa sa main sous le tee-shirt de Shakespeare, mais en retour elle eu droit seulement à un homme complètement passif, ignorant ses vaines tentatives pour le garder auprès d'elle. A vrai dire, il y avait une raison. Car Shak' n'aurait pas dit non à une après-midi avec cette fille, caché dans les greniers. Mais voilà, l'heure tournait et il devait aller rejoindre Lyn. Oui, c'était elle l'exception. Mais ça, personne ne devait le savoir, jamais. « J'ai jamais vu un mec aussi compliqué et chiant que toi. » C'était la phrase de trop. Il se retourna brutalement, lui infligeant alors une violente gifle. La jeune fille échappa un petit cri de surprise et recula de plusieurs pas. Elle se massa alors la joue, relevant avec hésitation son regard vers Shakespeare. Lui, il ne la regardait déjà plus, comme si ce qu'il venait de faire était tout à fait banal. Il empoigna son sac et déclara avant de disparaitre : « Ça te fait deux bonnes raisons de me foutre la paix. » Il claqua la porte derrière lui, abandonnant la jeune fille sur place, sans culpabiliser.

Déambulant calmement dans les couloirs de l'école, Shakespeare semblait imperturbable. Il fixait droit devant lui, son regard ne s'écartait jamais. Ignorant avec superbe tous les gens qu'il pouvait croiser, il marchait d'un pas assuré et déterminé, comme si rien n'aurait pu arrêter sa course. Il descendit quelques escaliers, tourna à droite et à gauche, se dirigeant vers la bibliothèque. Il arriva alors devant les grandes portes en bois sombre qui renfermait la salle immense. Il s'y arrêta quelques secondes, prenant le temps de se recoiffer avec assurance. Il prit une grande inspiration, comme s'il cherchait à se donner du courage. Puis, il pénétra dans un certain fracas, se souciant peu du regard accablant de la bibliothécaire. Et, comme si ça ne suffisait pas, il laissa les portes claquer derrière lui. Il fit une courte pause, frissonnant légèrement. Le chauffage était en panne ou quoi ? Il ne tarda d'ailleurs pas à le faire remarquer. S'adressant à la fois à personne en particulier et à tout le monde, il déclara à voix haute, très haute : « Ça prétend être une grande école et c'est même pas capable de chauffer convenablement. Bravo. » La bibliothécaire se leva de son bureau et frappa un coup sec dans ses mains en lançant d'une voix aigrie : « Shhhhhhhtt ! Stolkin, si vous n'êtes pas content vous sortez et en silence ! » Shak' se contenta de lever les yeux au ciel en effectuant un léger mouvement de main, brassant l'air avec un air dédaigneux, l'air de dire : cause toujours, tu m'intéresses. Il parcourut du regard la salle, cherchant à trouver sa compagne. Ne l'apercevant pas, il commença alors à faire le tour des allées. En vain. Et alors qu'il allait perdre patience pour de bon, il l'aperçu. Elle était dans une des petites salles annexes, là ou personne ne vous voyait -si vous baissiez les stores- ni entendait. Stoppé dans son élan, il laissa son regard se perdre sur les traits si réguliers de Lyn. Sans même s'en rendre compte, il resserra sa main sur la lanière de son sac, ne la lâchant plus des yeux. Elle était penchée sur un livre, les cheveux en arrière, mais une mèche rebelle était venue glisser sur son visage, lui cachant un œil. Il retrouva une respiration plus régulière et une sensation d'apaisement. Au départ, cette sensation l'avait fort contraint et agacé. Mais à force, il s'y était habitué. De toute façon, personne ne le savait et ça ne durait jamais bien longtemps. Il pénétra alors dans la petite pièce, le visage toujours aussi fixe et froid. Il referma derrière lui, et les premières paroles qu'il prononça furent : « Je te cherche depuis tout à l'heure. La prochaine fois préviens moi, j'ai autre chose à faire ! » Il se dirigea vers les stores coulissants et les abaissa, créant alors une bulle d'intimité. N'importe qu'elle fille aurait certainement apprécié d'être seule, tranquille avec son petit ami, à l'abris des regards curieux. Mais pour toute personne qui connaissait Shak, ça n'avait rien de rassurant. Il posa son sac sur la table ronde et s'approcha d'elle. Il glissa sa main sur sa nuque, avec force et douceur à la fois. Puis il se pencha vers elle, scellant ses lèvres contre les siennes. Lui donnant alors un baiser brûlant comme il savait si bien le faire, il ferma ses yeux, cherchant à maximiser l'intensité du moment. Il finit par se détacher d'elle, rouvrant les yeux et croisant son regard. Il y avait quelque chose d'électrique entre eux et ce depuis le premier jour. Obnubilé par ses yeux noisettes si profonds, il lui fallut quelques secondes avant de se reprendre. Il se redressa et ajusta sa veste, cherchant à oublier le parfum si exquis qu'elle portait afin de ne pas se laisser emporter. Puis, il alla s'asseoir en face d'elle, cherchant tout d'abord à imposer une certaine distance entre eux.

Tout en déballant ses affaires, il remarqua qu'ici, il faisait bon. Il haussa légèrement les sourcils, ne perdant pas de temps à penser à ça plus longtemps. Il retira alors sa veste et une fois fait, il fixa à nouveau la jolie brune. Un léger silence s'installa alors. Perdu dans ses pensées, il se posait encore et encore la même question : pourquoi ? Oui, pourquoi est-ce qu'elle était une exception ? Qu'avait-elle de plus pour que Shak se soit fait prendre à son propre piège ? Pour qu'elle hante ses pensées torturées nuit et jour, sans relâche. Pour qu'il l'aime au point de la maltraiter ainsi, ne la laissant jamais respirer, ne lui laissant pas la moindre porte de sortie pour lui échapper ? Il ne comprenait pas et il commençait juste à se faire une raison. On lui avait dit un jour : certaines choses ne s'expliquent pas. Et aujourd'hui mieux que jamais il se rendait compte de l'évidence de cette phrase. Mais ça ne lui plaisait pas pour autant. Se savoir aussi accroc à une fille avait le don de le mettre hors de lui. Oui mais voilà, c'était inévitable. La simple idée qu'elle puisse voir un autre homme le rendait malade à en crever. Pourtant lui ne se gênait pas pour le faire, c'est vrai. Mais ça n'avait aucun sens pour lui, il se fichait éperdument de toutes ses filles qui traversaient ses draps. Cependant, il craignait que elle, en allant voir ailleurs s'entiche de quelqu'un d'autre et veuille se débarrasser de lui. Cette possibilité l'effrayait au plus profond de lui-même. Son regard se perdit alors sur les lèvres de la jeune fille, puis son cou et ses épaules. Elle incarnait la perfection à ses yeux. Et son sale caractère n'avait fait que le séduire d'avantage. C'était ça qu'il aimait chez elle, bien qu'elle soit condamnée à perdre face à lui, elle n'abandonnait jamais la bataille, elle ne se laissait pas dominer facilement. Et chaque jour, la bataille recommençait inlassablement. C'était peut-être pour ça aussi qu'il lui vouait une admiration dévorante et surtout, totalement inavouée. Oui, la pauvre Lyn ne savait rien des sentiments de Shak à son égard. Elle n'avait droit qu'à des paroles froides, désagréables et distantes. A un comporte malsain et violent. Et pourtant, si elle savait dans quel état elle le mettait... Sortant brusquement de ses pensées, il releva ses yeux jusqu'aux siens et prit la parole. « Changeons un peu pour une fois, je vais être civilisé. » Il marqua une pause, comme si ce qui allait sortir de sa bouche lui demandait un effort incommensurable. Il finit par se décider et se lança : « J'espère que tu vas bien ? » Il pinça légèrement les lèvres, comme si ça lui avait coûté cher de dire ça. Et il était vrai qu'il ne lui posait que très rarement la question, comme s'il s'en fichait. Mais c'était bien loin de la réalité. Il enchaina assez rapidement : « Bon. Je crois que tu avais besoin de moi pour réviser l'histoire c'est ça ? Ne perdons pas de temps. » Autoritaire et ferme, comme toujours. Cependant, pas agressif. Il devait être de bonne humeur, pour changer un peu.

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Lyn J. Oleden

Lyn J. Oleden


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MessageSujet: Re: Love destroys the stronger because it is a fighting against itself ♠ LYN   Love destroys the stronger because it is a fighting against itself ♠ LYN EmptyMar 4 Jan - 20:41

    « Ouvrez moi ! Ouvrez moi vous m'entendez ? » Ses poings contre l'épaisse porte de bois, Lyn recula de quelques pas. Il y avait cette femme dans la boutique, cette femme qui l'observait du plus discrètement possible derrière le fin rideau de dentelle. Sur la porte, il était pourtant bien écrit « fermé », dans le but certain de repousser les clients trop matinaux. Pourtant, elle était là, la fille a la crinière brune, la même qui quelques jours plus tôt avait crier au scandale. C'était en milieu d'après midi, et de nombreux sorciers étaient déjà là, a chercher les plantes utiles a leurs diverses potions. Et puis elle était rentrée, Lyn, on la remarquerait parmi tant d'autres, parce qu'elle avait quelque chose de bien plus jolie que toutes les vieilles sorcières au nez crochu déjà présentent dans la boutique. Oui, elle était jolie. Et puis tout était allé trop vite, Lyn c'était mise a insulter la vendeuse et propriétaire de l'endroit, avait menacer de faire disparaître la boutique s'il ne se pliaient pas a ses exigences, et puis, elle avait disparu en promettant de revenir. Parce qu'elle en avait besoin des racines de gingembre pour finir sa potion. Trois jours, trois jours qu'elle attendait pour pouvoir trouver la fameuse plante, mais rien, c'était boutique n'était tenue que par des incapable qui ne comprenaient rien a sa magie. Alors elle avait peut être du hausser un peu le ton. Derrière le rideau, la femme aux cheveux gris lui fit signe de s'éloigner, désignant la pancarte indiquant les horaires d'ouverture du magasin. « Ouvrez moi ! » Et puis plus rien. La femme derrière le rideau avait disparu, prenant la fuite pour échapper a la jolie brune. Parce que oui, Lyn elle était jolie. Mais qu'est ce qu'elle croyait, cette vieille folle au visage trop ridé ? Que Lyn allait partir, comme ça, sans rien dire ? Il était tôt, trop tôt pour que les gens soit sorties de chez eux, alors de sa poche, elle a sortit sa baguette. Oh oui, elle lui ferrait payer, parce qu'elle en avait besoin de ces racines. Un léger mouvement de poignet, et voilà que le journal déposé un peu plus tôt par le livreur prenait feu.

    Quelques minutes plus tard, Lyn poussait les portes de la bibliothèque sous le regard d'une bibliothécaire inquiète de la future tranquillité de son repère. Pourtant, Lyn faisait partie des habitués, de ceux qui durant leurs temps libres venaient s'isoler loin des autres. Parce que de toute façon, les autres, il ne la laissait plus les voir. Quelques bouquins prit a l'envolé, et la voilà qui regagnait une de ces salles a l'écart des regards indiscrets, soit disant calmes et propices au travail. La vérité, c'est qu'il s'y passait des choses plus ou moins étranges. Lyn elle même lorsqu'elle n'avait pas la possibilité de s'exercer dans sa chambre venait s'enfermer ici, afin d'expérimenter des potions. Seulement voilà, aujourd'hui, sa requête était tout autre, elle espérait sans vouloir se l'avouer qu'en s'asseyant ici, elle gagnerait quelques secondes, avant qu'il ne vienne lui reprocher tout ce qui avait pu arriver de mal durant sa journée a lui. Pourtant, elle ne regrettait pas le moins du monde de lui avoir demandé de la rejoindre ici. Parce qu'elle avait besoin de lui, besoin qu'il l'aide, puisqu'il avait décrété être le seul a pouvoir partager sa compagnie. Et puis, elle avait besoin de le voir. Un livre ouvert devant ses yeux, la jeune fille poussa un soupir. Non, elle ne comprenait pas ce qu'il voulait d'elle. Il semblait parfaitement insensible, totalement hermétique aux moindres marques d'affection qu'elle avait pu lui donner. Alors elle avait abandonner. Parce qu'elle ce l'était jurée, jamais elle ne tomberait amoureuse, et encore moins de lui, jamais elle ne s'attacherait a lui, jamais. Parce qu'a chaque fois qu'il portait la main sur elle, elle désirait plus que tout le réduire en cendres, lui hurler combien elle le détestait, combien elle détestait l'homme qu'il était. Et pourtant, plus que tout, elle attendait les moments qu'ils partageaient ensemble, et puis, y avait son regard, un regard face auquel elle ne pouvait pas lutter bien longtemps. Pourtant, lorsqu'elle distingua sa silhouette parmi les livres, Lyn eu un moment d'hésitation. Elle pouvait toujours fermer la porte a clés, s'enfermer ici a jamais, et ainsi éviter un nouvel excès de violence. Oui, elle aurait pu, et puis, elle a croisé son regard, et presque malgré elle, un sourire s'est dessiné sur ses lèvres. Pouvoir de phéromones ou pas, ce type avait une sacré emprise sur elle. Emprise qu'elle se devait de combattre, au moins un peu. « Je te cherche depuis tout à l'heure. La prochaine fois préviens moi, j'ai autre chose à faire ! » Alors qu'elle baissait la tête, reposant son regard sur les pages manuscrite de son livre, le sourire sur ses lèvres s'accentua. Elle aurait du s'y attendre, a ce qu'il lui reproche une chose ou une autre. « Oh mais personne ne te retiens... » Méprenez vous, aucun mot ne s'échappa de la bouche de Lyn, non, elle ne lui ferrait pas se plaisir. Elle aurait le dernier mot, d'une façon ou d'une autre, seulement avant, elle avait besoin de lui. Sa main enlaça sa nuque, sans tendresse, mais sans violence non plus. Ses lèvres se scellèrent brusquement aux siennes, arrachant un sursaut de surprise a Lyn, qui délicatement glissa sa main contre sa nuque. Elle aimait ses baisers brûlants, volés lorsqu'elle ne s'y attendait pas. Oui, ce type avait le don de la surprendre, et de provoquer chez elle des réactions pour le moins... Surprenante. Y avait son cœur qui battait cent fois trop vite, et puis, c'est comme si elle ne maitrisait plus rien. Et puis, plus rien, comme si jamais ne c'était rien passé. Pourquoi est ce qu'il faisait ça hein ? Il s'assit face a elle, le plus loin possible probablement. Qu'il s'écarte, qu'il s'éloigne, elle n'avait pas besoin de lui.

    « J'espère que tu vas bien ? » Ce qu'il avait dit avant, elle l'ignorait, la vérité, c'est qu'elle n'avait pas écouter, jusqu'à se faire surprendre par quelque chose semblable a une marque d'attention. Alors le regard de Lyn se posa rapidement sur lui, trop rapidement, avant qu'elle ne détourne le regard. Non, il n'avait pas l'habitude de s'inquiéter pour elle, encore moins sans raison. Ce qu'elle devait répondre ? La vérité, c'est qu'elle l'ignorait. A n'en pas douter, il se contre ficherait de sa réponse, l'écouterait sans vraiment faire attention, et puis oublierait. Pourtant, ce manque d'affection, ces excès de violence, et cette distance qu'il instaurait entre eux, c'est peut être aussi ce qui faisait qu'elle c'était autant attaché a lui. Oh oui, elle ne l'aurait surement pas supporté s'il avait passé son temps a s'inquiéter pour elle. Shakespeare était Shakespeare, l'inaccessible. « Shakespeare Stolkin, civilisé, j'aurais certainement du mal a m'en remettre. » Soupir. Et puis, il parla de révision, d'histoire, et Lyn étouffa un soupir. Son temps était décidément compté. Alors elle fit glisser jusqu'à lui le livre entre ouvert devant elle. S'il voulait travailler, alors qu'il travaille. « Oh oui, il ne manquerait plus que je te fasse perdre ton temps. »
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Shakespeare L. Stolkin
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Shakespeare L. Stolkin


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MessageSujet: Re: Love destroys the stronger because it is a fighting against itself ♠ LYN   Love destroys the stronger because it is a fighting against itself ♠ LYN EmptyJeu 6 Jan - 14:59


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LYN & SHAKESPEARE



Cela faisait maintenant quelques jours que Shakespeare n'avait pas usé de son don sur Lyn. A vrai dire, il l'utilisait presque uniquement lorsque ça allait mal entre eux. Lorsqu'il craignait qu'elle lui échappe d'une façon ou d'une autre, il l'utilisait pour la calmer, la rassurer et qu'elle revienne à lui. C'était malhonnête, honteux, inacceptable et j'en passe ! Mais c'était du Shakespeare tout craché et il n'y avait pas à être étonné de ça venant de lui. A croire qu'à la naissance on lui avait retiré toute forme de moralité. A moins que ce soit son don qui le lui ait fait disparaître avec le temps, le nourrissant d'un égo démesuré et d'une confiance en soit aveuglante. Il savait que personne -ou presque- ne pouvait lui résister grâce à ce don et ce, même si les autres en avait connaissance. C'était... Magique. Enfin bref. Pénétrant dans la salle, le sourire de Lyn ne lui échappa pas et ce, malgré sa remarque désobligeante. Il ne comprit d'ailleurs pas pourquoi elle souriait autant, mais il préféra faire abstraction dessus pour le moment. Même si le jeune homme n'était pas du genre à se soucier du fait que se disputer d'entrée était peu agréable. Mais là, il n'avait pas envie de se prendre la tête, pas tout de suite en tout cas. Il venait déjà de s'en prendre à une autre fille, ça l'avait détendu et calmé. Lyn aurait droit à un léger sursit aujourd'hui. Qu'elle en profite, car le principe même du sursit c'est que ce n'est pas éternel. Il s'était donc approché d'elle et l'avait saisit afin de l'embrasser et il n'eut pas de mal à ressentir la surprise de la brune. A force, elle devait être habituée à se faire surprendre par Shakespeare. Car l'une de ses caractéristiques était bien son côté imprévisible. C'était toujours lorsqu'on était persuadé qu'il allait agir de telle façon, qu'il faisait le contraire. Fait exprès ou pas, c'était néanmoins un fait prouvé maintes et maintes fois. La jeune fille lui rendit son baiser avec la même ardeur, ne cherchant en aucun cas à se défaire de lui. On aurait pu croire que c'était par peur, par crainte de représailles. Mais vu la passion qu'elle y mettait, on comprenait rapidement que ce n'était absolument pas pour ça. Sa main frêle était venue se blottir dans sa nuque et le garçon dû se concentrer afin de ne rien laisser paraître, de ne pas frissonner. Il se força à se détacher d'elle, conscient que sinon il n'aurait pas pu tenir une seconde de plus. Elle avait cette capacité à provoquer en lui une tempête de sentiments plus confus les uns que les autres, qui venaient s'entrechoquer dans son esprit, dans son corps. Et il avait alors l'impression de se faire submerger, de perdre pied. Ses entrailles se tordaient et le souffle lui manquait. Mais jamais, non jamais il ne laissait paraître le fait qu'il était troublé. Même si en lui c'était pire que la seconde guerre mondiale, son apparence n'oscillait jamais. Toujours sûr de lui, froid et impassible, comme s'il n'était pas capable de ressentir quoi que ce soit. Excepté du dégoût et de la colère.

Il s'installa ensuite en face d'elle, sans pouvoir croiser son regard. Il ne savait pas si elle le fuyait ou si elle le faisait exprès, consciente qu'il n'aimait pas regarder quelqu'un dans le vide. Sa mâchoire se crispa, légèrement agacé. Et ce fut dans un élan de folie pourrons nous dire qu'il lui demanda comment elle allait. Le moins que l'on puisse dire, c'était que cette question avait eu un certain effet sur la jeune fille. Elle redressa alors la tête et croisa son regard. Imperturbable, il planta son regard dans le sien. Mais ça ne dura que quelques secondes, puisqu'elle le rebaissa aussitôt. Il souffla, contrarié. Lyn ne répondait pas, comme si elle réfléchissait ou attendait une réaction de Shakespeare. Peut-être pensait-elle qu'il allait la couper et lui dire que de toute façon, il s'en fichait éperdument. D'ailleurs, s'il devait répondre sincèrement il n'aurait pas su dire s'il s'en fichait véritablement ou pas. Il aurait été tenté de dire que oui, mais une voix au fond de lui criait qu'il mentait. Lassé de ce battre contre lui-même, il préféra ne pas y répondre, tout simplement. Mais la question qu'il se posait lui par contre, c'était qui était l'imbécile qui un jour, avait dit qu'il n'y avait pas plus belle chose que l'amour ?! L'amour n'avait rien de beau, d'idyllique ou d'agréable. C'était douloureux, tourmentant, compliqué et selon lui, voué à l'échec. Alors qu'il allait se perdre dans d'inutiles pensées torturées, la voix de Lyn le ramena sur terre. « Shakespeare Stolkin, civilisé, j'aurais certainement du mal a m'en remettre. » N'appréciant pas le ton qu'elle employait pour lui parler, Shak serra les poings et rétorqua aussitôt d'une voix plus agressive et autoritaire : « On se passera bien de tes sarcasmes miss Oleden ! Ne recommence pas. » A cet instant, il était préférable pour la jeune fille de ne pas relever les yeux, car il aurait prit ça pour un défis et ne l'aurait pas supporter. Quelques secondes s'écoulèrent et Shak' retrouva son calme. Il réajusta sa veste et passa méticuleusement sa main dans ses cheveux pour s'assurer qu'ils restent bien en arrière.

Préférant ne pas s'éterniser sur le sujet, il parla alors de ce pourquoi il était là. La faire réviser. Il se demandait encore pourquoi il avait accepté. Certainement avait-il dit oui pour qu'elle lui fiche la paix sur le moment, ou quelque chose dans le genre. Elle soupira très nettement avant de pousser son livre vers lui en disant : « Oh oui, il ne manquerait plus que je te fasse perdre ton temps. » Il posa sur elle un regard sombre et accablant. Il venait l'aider et elle soupirait ? Pour qui se prenait-elle ?! Il lui arracha le livre des mains, signalant bien son mécontentement. Et après lui avoir lancé un dernier regard, il se plongea dans le livre pour voir quel était le sujet. Il s'agissait donc du débarquement en Normandie de 1944 et plus précisément, de toute la préparation des Américains -que ce soit au niveau politique ou militaire- précédant le débarquement. Le garçon arqua un sourcil, cherchant dans ses souvenirs. Étant donné qu'il avait un an de plus qu'elle, il avait traité de ce sujet l'année dernière et il lui fallait le temps de se rafraichir la mémoire. Une fois fait, il prit une inspiration et commença alors à lui poser des questions. Notamment qui était le président à l'époque, pourquoi avaient-ils décidé de s'en mêler etc. Jusque là, tout se déroulait plutôt bien. Jusqu'à ce qu'il pose LA question qui allait tout faire dégénérer : « Hmm, ensuite... Quels étaient les deux ports artificiels mit en place lors de la bataille de Normandie ? » Il leva les yeux vers Lyn, attendant patiemment une réponse. Il en profita pour laisser son regard parcourir à nouveau son visage aux traits si parfaits. Et à cet instant, il se maudissait d'être aussi épris d'elle.



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