LYN ✿ Faire l'amour dans les champs excite les fleurs.

Citation :

Marty : Lâches moi ! Lâches moi lâches moi lâches moi !
Olsen : Marty, Marty calmes toi bordel, tu vas réveiller les enfants, Marty, s'il te plait, arrêtes...
Marty : J'irais pas chez les fous ! Je veux pas ! Jamais !

J'ai peur. Assise sur mon lit, la couette rabattu sur mes épaules, je voudrais tout oublier, faire comme si ne rien n'était. Partir loin, emmener ma mère avec moi, la sauver, faire en sorte qu'elle ne soit plus malade. Parce que je le vois dans son regard, qu'elle est malade et qu'elle s'en veut, quand elle se met a crier, je vois bien dans ses yeux a ma mère, qu'elle voudrait que tout soit comme avant. Parce que quand y avait pas les jumeaux, quand papa travaillait pas trop loin, elle allait bien, elle souriait tout le temps, je la trouvais jolie. C'est elle qui prenait soin de moi, qui venait me chercher a l'école, et qui couvrait mon corps des plus robes, des plus beaux bijoux. J'étais une princesse, la plus belle de toute. Je rentrais de l'école, et ma mère me prenait dans mes bras, m'asseyait sur son lit, et me faisait essayer les tenues qu'elle c'était offerte dans la journée. Je l'aimais bien maman. Et puis les jumeaux sont nés, papa est partis loin, il rentre plus beaucoup. Parfois, je les entends parler de maitresse, et je me dis que papa, il doit pas avoir de très bonnes notes, pour qu'il se fasse disputer comme ça. Moi je voudrais qu'ils arrêtent de crier tout le temps, je voudrais qu'ils tombent amoureux, mais sans se faire mal. Moi je sais ce que c'est de tomber amoureux, parce qu'a l'école, des maris, j'en ai tout plein. Un jour j'expliquerais a maman. Papa il dit qu'elle est folle, qu'elle a besoin qu'on l'aide. Des fois je l'entends qui dit qu'un jour il partira, et au fond, je sais qu'il dit la vérité. Je le vois dans ses yeux a mon papa, il est fatigué, trop fatigué. Il rentre tard maintenant, et il s'endort tout seul sur le canapé. Quand je part a l'école le matin, il a déjà disparu. Les autres disent que c'est normal, que eux aussi, leurs parents se disputent, que c'est bien, qu'on a plus de cadeaux. Moi des cadeaux, j'en ai toujours beaucoup. Je voudrais juste redevenir une princesse.

Marty : Lyn ! T'étais pas censée aller chercher les gamins a l'école ?! Et le whisky, tu l'as planqué où mon whisky ?

Dans l'entrée, je dépose les clés du cabriolet, ma baguette a côté. Les jumeaux, ils grimpent en vitesse a l'étage, là où ils savent qu'ils échapperont aux foudres de leur génitrice. Mon père avait raison, cette femme est folle. Les jumeaux, c'est comme s'ils n'existaient pas, ils sont juste locataire de son palais enchanté. Elle connait même pas leurs noms, alors c'est moi, qui vais les chercher a l'école, qui fais les courses pour les nourrir, qui prends soin d'eux. Je les aime bien, ou alors beaucoup. Ils ne se ressemblent pas, l'un étant un garçon, l'autre étant une fille. Ils ont appris a grandir tous seuls. J'avance dans le salon, et sous l'armoire, je découvre ma mère qui a quatre pattes tente tant bien que mal de récupérer la fameuse bouteille. J'ai beau essayer, elle veut pas arrêter, c'est même de pire en pire, alors j'interdis aux jumeaux de descendre la voir, je ne veux pas qu'ils la voient dans son état. Notre famille a des valeurs, de nobles valeurs sur lesquelles elle s'assoit sans pudeur. Parfois, je pense détester ma mère, mais le reste du temps, je suis prise de pitié pour cette pauvre chose inerte, imbibée d'alcools. N'allez pas croire que tout cela me blesse, ça ne me fait plus rien. Plus tard, je deviendrais comme mon père, quelqu'un d'important, quelqu'un de riche, mais contrairement a lui, je me promets de ne jamais tomber amoureuse. Ma main s'incline, s'immobilise, et ma baguette vient se glisser entre mes doigts. Celle ci pointe en direction de ma mère, a qui de nombreuses fois j'ai rêvé pouvoir jeter un quelconque sort qui la ferrait changer. Jamais eu le courage. La baguette danse, et un sourire fend mes lèvres. J'aime cette puissance, cette incroyable sensation d'être soudain inaccessible, intouchable, inébranlable. De sous l'armoire la bouteille de whisky, sur laquelle ma tendre mère s'empresse de déposer ses mains sales. Aujourd'hui, j'ai quinze ans, l'aurais tu oublié ?

Élève : Aaaaah !

Elle m'amuse. Assise sur un des canapés de l'école, j'observe du coin de l'œil cette idiote qui dans le miroir observe l'air paniqué sa si jolie chevelure devenue verte. J'aime cette couleur, pas vous ? Cette fille, elle dirige une sorte de club anti-sorciers, un club pour personnes stupides persuadées qu'elles valent aussi bien que nous. Perdu. J'aime cette école, mais permettez moi un avis, les non sorciers n'ont pas leur place ici. Regardez les, les voilà paniqués, comme de pauvres mouches piégées par la toile, a cause d'une petite et inoffensive potion. C'est pas comme si je l'avais transformé en crapaud. Ils ne sont pas comme nous, ils leur manque une chose évidente : le talent. N'allez pas croire que je suis une de ces filles persuadée de sa supériorité. Je ne le crois, je le sais. Je suis née sorcière, ces choses là sont faites pour moi, la magie, tout ça. Alors lorsque je la vois pleurer devant la couleur de ses cheveux, je ne peux que me satisfaire. Ils verront, ils verront tous, je leurs prouverais.

Lyn : Tu me touches, je... je la balance ! Je te promets, je le ferrais ! T'approches pas ! S'il te plaît Shakespeare, t'approches pas...

Entre mes doigts, la montre glisse. Une belle montre en diamants qui viendra s'écraser contre le sol. Le cadran se brise, mais au centre, y a cette aiguille qui continue sa course. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas me disputer avec lui, pas non plus le contre dire, mais surtout tu sais, surtout je ne voulais pas tomber amoureuse. Sa main se noue autour de mon cou, boa a l'affut de sa proie, il me fait mal, il me fait peur. Je voudrais lui crier d'arrêter, mais c'est comme si tous les sons s'étaient étouffés. L'aiguille s'arrête, c'est comme si je ne voyais plus rien. Tout est flou, beaucoup trop flou. Ma main glisse jusqu'à la sienne, s'en empare, s'en sépare. Il va me détruire. Je m'étais promise, promise de ne pas m'attacher, parce que je le savais, gamine, j'avais bien vu que les gens amoureux, ils finissaient par se détruire l'un l'autre. Pourtant, au début, le jeu était on ne peut plus innocent. Il partageait mes nuits, n'existait pas au dehors, et puis tout a changé. Le poète est devenu celui qui aux yeux des autres partageait ma vie. Il était en quelque sorte l'élu, j'étais la chose inaccessible qu'il avait réussit a s'approprier. J'étais son jouet, une sorte de poupée en porcelaine qu'il prenait plaisir a casser. Pourtant il semble que mes sentiments a son égard aient dépassé le simple entendement physique. Sa main se resserre contre mon cou, je ne vois plus rien, plus rien du tout. J'entends juste sa respiration, et puis le poids lourd de mon corps qui s'effondre. J'ai mal. Pourquoi ne pas tout arrêter me direz vous ? Parce qu'il refuse, parce que l'unique fois où j'ai osé parler de séparation, il a couvert mon corps de coups, a tel point qu'aujourd'hui encore, ma hanche me fait souffrir. Cet homme est un malade, cet homme est fou. Il va me détruire. Pourtant Shakespeare, parfois j'imagine que tu tiens a moi, juste un peu. Parfois, je me dis que c'est con, de tomber amoureux.

LYYYN
OMG déjà quoi

Bienvenue parmi nouuuus et bonne chance pour ta fiche
Si t'as la moindre question n'hésite pas

Pas fière ?
J'ai dévoré ta ficheeeee T'as super bien cerné le personnage de Lyn, son enfance, sa relation avec Shak, avec les non-sorciers et tout... Bref, c'est absolument parfait

Je te valide donc avec GRAND plaisir et te remercie pour tes gentils commentaires sur le forum
Je te souhaite un bon jeu parmi nous et il va nous falloir un rp

Oh C'est super chouette si ça te plait, j'avais peur d'avoir loupé des trucs au niveau de l'histoire ( et puis du reste d'ailleurs )

Quand a un Rp ensemble, je suis ABSOLUMENTTOTALEMENT pour !
C'est même presque obligatoire Je te Mpotte pour qu'on en parle